A l’origine, en 1845, les pères maristes avaient un collège à Valbenoîte près de Saint-Étienne.
En 1850, à la demande du maire de Saint-Chamond de l’époque, certains Pères maristes et le curé installent un collège (pour compléter celui de la ville) dans un bâtiment qu’ils rénovent (l’actuelle mairie de Saint-Chamond).
En 1877, ils en sont expulsés et construisent un premier bâtiment en dehors de la ville de Saint-Chamond, sur une colline dominant la cité ouvrière de Saint-Chamond.
En 1889, c’est un collège de garçons d’environ 245 élèves, presque tous internes, prenant de plus en plus d’ampleur.
Pendant la guerre 1914-18, le collège se transforme en hôpital pour blessés de guerre.
En 1923, redevenu collège, la chapelle actuelle est construite, puis l’orgue et les vitraux en 1926 (érigés en monuments historiques par la suite).
Une piscine voit également le jour (emplacement du gymnase actuel) en 1952, mais elle ferme en 1971.
En 1969, le collège Saint-Louis de Saint-Chamond (actuelle école Saint-Louis Notre Dame) fusionne avec le collège Sainte-Marie, amenant donc des collégiens à Sainte-Marie.
En 1973, le collège de garçons Sainte-Marie fusionne avec le collège des filles Fénelon (actuelle lycée Sainte-Anne), prenant le nom d’un seul établissement mixte : « Institution Sainte-Marie Fénelon ».
Depuis longtemps, le collège recevait quelques jeunes enfants, le plus souvent internes, que l’on regroupait dans les classes de 8ème et de 7ème (CM1 et CM2). En 1972, les pères maristes décident de développer l’école primaire pour répondre à un besoin des familles et mettent quelques classes au centre lazariste (actuellement Pablo Néruda), notamment une classe de perfectionnement pour les élèves en grandes difficultés. Quelques travaux rapides permettent d’ouvrir deux classes de plus, à la rentrée 1973.
En 1976, grand bouleversement : les pères maristes déjà peu nombreux et en difficultés financières, se dégagent de la tutelle et la confient à l’Evêque. Celui-ci demande aux Jésuites d’en assurer la gestion et d’accompagner le projet d’établissement. Ce groupe scolaire devient donc sous tutelle diocésaine et également liée aux établissements jésuites. Une Association Scolaire (organisme de gestion type Jésuite) voit alors le jour pour faire vivre l’Institution.
En 1989, l’école primaire catholique Jean Delay fusionne avec l’école primaire Sainte-Marie et amène dans les locaux actuels quelques classes supplémentaires, dont les maternelles.
En juin 2004, l’Institution Sainte-Marie Fénelon fusionne avec le Lycée Professionnel La Grand’Grange pour ne faire qu’un seul établissement prenant le nom de Sainte-Marie La Grand’Grange.
Il devient l’un des plus importants groupes scolaires catholiques du département de la Loire avec 1 700 élèves (école, collège, lycée général et lycée professionnel, enseignement supérieur).
En juin 2009, l’Evêque confie officiellement la tutelle de l’Institution aux Jésuites. L’établissement Sainte-Marie La Grand’Grange devient le 15ème établissement scolaire jésuite de France.
Retrouvez ici toute l’histoire de Sainte-Marie La Grand’Grange
Focus sur la chapelle et ses vitraux
Beaucoup ne connaissent pas le patrimoine qui se cache dans notre chapelle : celui des vitraux. Pourtant, ils sont classés aux Monuments Historiques et sont l’œuvre d’un grand maître verrier de France : Raphaël LARDEUR.
Il a réalisé dans les années 1930 les 8 vitraux de la nef de la chapelle mais aussi les 5 du chœur.
Ces vitraux retracent la vie de la Vierge Marie.
Son travail se caractérise par un grand travail sur le choix des verres et des couleurs, choisit en fonction de l’orientation finale des vitraux, pour un rendu éclatant.
Ci-joint le lien de l’intervention de M. PEYRARD, un ancien élève de Sainte-Marie, qui nous parle sur la radio RCF de ce patrimoine méconnu : A la découverte des remarquables vitraux de la chapelle Sainte-Marie